Présentation de la Trident 750
Chez Triumph (en 1994) :
Le passage d’une Trident ne se guette pas seulement avec les yeux. Ecoutez…
Avant de savoir ce qui vous arrive, le grondement rauque de ses 3 cylindres est venu chatouiller vos oreilles.
En vous retournant, vous aurez juste le temps d’apercevoir les lignes tendues et épurées de ce grand classique des temps modernes.
Ayant avalé le virage suivant, la voilà garée. En l’abscence de carénage, pourquoi ne pas vous offir un coup d’oeil sur l’élégance épurée du moteur – double arbre à cames en tête, refroidissement liquide, quatre soupapes par cylindre, le tout recouvert par une peinture noire d’aspect « gauffré ».
Leste et agile en 750 ou 900 cc, la Trident vous procure une souplesse inégalée depuis la Meriden, sa célèbre ancêtre créée dans les années 70.
Voilà pourquoi la Trident a si rapidement conquis les coeurs des motocyclistes aux quatre coins du monde. Ce modèle indémodable procure cette formidable sensation d’ivresse qui fait que la moto aura toujours ses adeptes. Mais son secret réside ailleurs. Pour le découvrir, il faut l’essayer.
Avec ses bonnes manières, sa disponibilité et la souplesse de son couple, le moteur Triumph 3 cylindres n’est pas loin de constituer, en termes de mécanque motocycliste, le summum de la perfection.
La Trident 750 est le modèle idéal pour se familiariser avec la gamme Triumph. Elle joue la carte du classicisme ; livrée en vert anglais, réhaussée par quelques détails élégants : rétroviseurs et clignotants chromés, pot déchappement en acier inoxydable noir chromé et silencieux recouvert d’une épaisse couche de chrome.
Son surcroît de couple et de puissance confère à la 900 un caractère bien particulier, souligné par des dehors classiques empruntés à ses prestigieux ancêtres comme, par exemple, son réservoir bicolore aux filés dorés à la main.
Fidèle à la tradition de confort des Triumph, cette toute nouvelle Trident 900 comporte quatre positions de réglage pour les leviers au guidon, ainsi qu’une suspension arrière entièrement réglable en fonction de la charge (bagages et passagers).
Nous avons veillé à perfectionner les moindres détails – jusqu’à la couverture des pots d’échappement, conçue pour protéger la finition contre les graviers.
Décidément, la Trident n’a pas fini de faire parler d’elle.
Sur la Trident 750 :
Sous le même nom que feu la Trident de Merinden, l’usine Triumph ressuscitée de Hinckley lance en 1991 une Trident 750 avec un 3 cylindres 4 temps refroidi par eau et des technologies dernier cri.
Comme pour les modèles de la première génération fabriquée à Hinckley, Triumph choisit un concept modulaire : à part le vilebrequin assurant une course de 55 mm, le moteur est pratiquement identique aux motorisations 900 cc, de même que le châssis et l’équipement.
Avec ses 97 cv de puissance maximale, la boîte à 6 rapports vient fort à propos, car la vivacité de cette 750 à haut régime est bien plus convaincante que son couple.
C’est avec les 2 Trident que Triumph annonce son renouveau. Ainsi, ces motos modernes pour l’époque, sans être trop futuristes, vont jouer la carte de la qualité pour le renouveau de Triumph, avec un soupçon de nostalgie entretenu par l’usage des mêmes appellations que les modèles du passé.
Avec la Trident 750, Triumph crée, pour sa nouvelle gamme, un modèle d’entrée très équilibré qui séduit surtout pour son châssis stable et pourtant maniable.
Galerie
Nouveautés, millésime par millésime
Millésime 1992 :
– seule année avec moteur couleur gris clair
– collecteur d’échappement et silencieux chromé
– d’aspect extérieur, elle ne se différencie de sa grande soeur 900 que par le logo : un trident dessiné sur les caches latéraux
Millésime 1993 : Enorme évolution du modèle avec un peu moins d’une centaine de modifications, dont voici les plus marquantes :
– réservoir bicolore
– jantes noires à bord poli
– moteur peint en noir avec liserets dépolis argentés
– ligne d’échappement en acier inoxydable chromé noir et silencieux en acier chromé d’aspect satiné
– selle plus basse
– rétroviseurs chromés, leviers de frein et d’embrayage
– nouvelle béquille centrale
– repose-pieds pilote et passager repositionnés
– …
Millésime 1994 :
– jantes grises claires
– selle redessinée
– clignotants chromés plus compacts
– plaque « Triumph » en émail noir chromé rivetée sur le té supérieur de colonne
– nouveaux carters Cosworth Castings
Millésime 1995 :
– clignotants noirs à la place des chromés
Millésime 1996 :
– bras oscillant peint en noir
Millésime 1998 :
– partie arrière identique à celle de la Sprint
– rampe de carbus Keihin en remplacement des Mikunis
Les coloris Trident 750


Brochure Triumph Trident 750
Caractéristiques Techniques
- Moteur : Trois cylindres en ligne disposés transversalement, quatre-temps, double arbre à came en tête, refroidissement liquide. 12 soupa
- Cylindrée : 749cc
- Alésage x Course : 76 x 55 mm
- Compression : 11 à 1
- Alimentation : 3 carburateurs MIKUNI à boisseau plat de 36mm. (KEIHIN à partir de 1998)
- Allumage : Electronique – de type induction
- Transmission primaire : Pignons
- Transmission secondaire : A huile, multi-disques
- Embrayage :
- Boîte : 6 vitesses
- Cadre : Monopoutre en acier à grande rigidité
- Bras oscillant : Aluminium avec ajustement de la chaîne par excentrique
- Roue avant : Alliage à 6 branches, 17 x 3,5 pouces
- Roue arrière : Alliage à 6 branches, 18 x 4,5 pouces
- Pneu avant : 120/70 ZR 17
- Pneu arrière : 170/60 ZR 18
- Suspension avant : Fourche télescopique Ø 43 mm avec ressorts à double pas
- Suspension arrière : Mono-amortisseur réglable en précontrainte
- Frein avant : Double disque de 296 mm, 2 étriers à 2 pistons
- Frein arrière : Mono-disque 255 mm, étrier 2 pistons
- Longueur : 2152 mm
- Largeur : 760 mm
- Hauteur : 1090 mm
- Hauteur de selle : 775 mm (780 en 1998)
- Empattement : 1510 mm
- Angle de braquage :
- Poids à sec : 212 kg
- Réservoir : 18 litres
- Puissance max : 87 CV à 9700 tr/min
- Couple max : 64.8 Nm à 8500 tr/min
Ma première Triumph! Une moto magnifique, vivante, au bruit envoûtant; que de belles balades à son guidon, Angleterre, Irlande, Massif Central. Depuis j’ai eu une Trophy 900 et aujourd’hui une 1200SE, Triumph, un trois cylindres auquel il est difficile de faire des infidélités.