Historique de la Triumph Daytona 900 Super III
Pour créer la Triumph Daytona 900 Super III, le moteur a été retravaillé en partenariat avec Cosworth. Le taux de compression est augmenté, les arbres à cames sont retravaillés, la puissance passe à 117 chevaux. À l’avant, des disques flottants de 310 mm de diamètre sont pincés par des étriers à six pistons. Les garde-boues avant et arrières sont réalisés en fibre de carbone, le poids reste contenu et annonce 211 kg.
Elle était disponible uniquement en coloris Racing Yellow, avec un monogramme « Super III » sur les flancs de selle.
Période de fabrication de 1994 à 1996
Millésime 1994 :
– nombreuses pièces en fibre de carbone (intérieur de carénage, garde-boue avant et ras de roue arrière, habillage des silencieux).
– étriers 6 pistons taillés dans la masse.
– nouveaux carters moteurs « Cosworth Castings ».
– moteur plus léger de 4,5 kg et autres modifications internes (transmission primaire, arbres à came, roue libre de démarreur, taux de compression de 12:1, …).
Millésime 1996 :
– fourche plus courte qui ne dépasse plus du té supérieur,
– disques et étriers de frein dorés,
– amortisseur arrière à azote.
Prix en 1994 : 85 000 francs
Présentation par Triumph
Chez Triumph (en 1994 sur la 900 et la 1200) :
A l’impossible nul n’est tenu… sauf la Daytona Super III. Avec ce modèle haut-de-gamme, Triumph donne au concept Daytona une nouvelle dimension, sans pour autant sacrifier la souplesse qui lui est inhérente.
Avec un moteur perfectionné et plus léger grâce aux procédés de coulage mis au point par Cosworth, des freins alu 6 pistons super-puissants, et de nombreuses pièces en fibre de carbone ultra-légères, la Daytona Super III est résolument la star des gammes 1994, 1995 et 1996.
On pourrait la croire vouée à demeurer sur un piédestal, reléguée au rôle de magnifique objet de désir dont on admire la parfaite conception technologique et l’époustouflante finition manuelle.Il n’en est rien. Il suffit de l’essayer pour s’en convaincre : la Super III n’est pas une moto de salon. Elle a besoin de grand air.
Le top de la gamme Triumph 1994 est cette 3 cylindres 900 cc. Avec un couple gonflé à bloc et un poids réduit par l’emploi de matériaux hi-tech, la Super III est tout simplement la 3 cylindres la plus rapide jamais construite en série.
Le carter et la culasse en aluminium ont été développés à partir d’un procédé de fabrication de Cosworth, permettant d’obtenir des coulages infiniment plus légers et plus résistants. Quand à la puissance du freinage, elle est purement phénoménale. Exclusivement mis au point pour Triumph et façonnés directement dans des lingots d’aluminium, les freins avant double disque flottant et étriers 6 pistons ont été fabriqués dans les conditions éprouvantes du US Indy Car Racing. Sans égal sur les motos fabriquées en série, ces freins obéissent à des spécifications normalement réservées aux machines de championnat du Monde.
Les toutes nouvelles roues de 17″ trois branches finies mains sont équipées de gomme tendre assurant une adhérence maximale – 120/70 de section à l’avant, 180/55 à l’arrière.
Les matériaux de pointe se sont taillés la part du lion dans la Super III. Aérodynamiques, les nouveaux garde-boues avant et arrière sont en fibre de carbone, combinant ainsi robustesse à toute épreuve et légèreté record. La fibre de carbone enveloppe également les silencieux, leur procurant ainsi un son rauque qui ne manquera pas de susciter quelques accélérations intempestives sous les ponts…
Mais aussi sur la Super III en particulier :
La Daytona 900 Super III est en principe une Daytona 900 revue et corrigée pour répondre aux attentes d’une clientèle sportive.
Le moteur de la Super III se distingue de celui du modèle de base par des pistons assurant plus de compression, des arbres à cames spécifiques, des admissions retravaillées et un nouveau paramétrage de l’avance à l’allumage. Il parvient ainsi à une puissance maximale de 117 chevaux à 9500 tr/min.
Pour des raisons de poids, elle est la première à recevoir des couvercles de carter plus fins qui bénéficieront par la suite à d’autres modèles Triumph.
D’autres accessoires sportifs, comme des garde-boue et des silencieux en carbone ainsi que le système de freinage à 6 pistons de l’armurier américain Alcon, viennent compléter cette série de modifications.
Galeries photos
Caractéristiques techniques
Moteur
- Moteur : 3 cylindres en ligne disposés transversalement, quatre-temps, double arbre à came en tête, ref. liquide, 12 soupapes.
- Cylindrée : 885 cc
- Alésage x Course : 76 x 65 mm
- Compression : 12.0 à 1
- Alimentation : 3 carburateurs MIKUNI à boisseau plat de 36mm.
- Allumage : Electronique digital à induction -12 V
Transmission
- Transmission primaire : Par pignons
- Transmission secondaire : Par chaîne à joints toriques type en X
- Embrayage : Multi-disques à bain d’huile
- Boîte : 6 rapports
Partie cycle
- Cadre : Monopoutre en acier à haute résistance
- Bras oscillant : Aluminium avec ajustement de la chaîne par excentrique
- Roue avant : 3 branches 17″ x 3.5″
- Roue arrière : 3 branches 17″ x 5.5″
- Pneu avant : 120/70 ZR 17
- Pneu arrière : 180/55 ZR 17
- Suspension avant : Fourche télescopique Ø 43 mm avec ressorts à triple pas, réglable en précharge, compression et détente
- Suspension arrière : Mono-amortisseur avec réglage de la précontrainte et amortissement en compression/détente.
- Frein avant : Double disque flottant de 310 mm, étriers à 6 pistons
- Frein arrière : Simple disque de 255 mm, étrier 2 pistons
Dimensions
- Longueur : 2152 mm
- Largeur : 690 mm
- Hauteur : 1185 mm
- Hauteur de selle : 790 mm
- Empattement : 1490 mm
- Angle de braquage : NC
- Poids à sec : 211 Kg
- Réservoir : 25 litres
Performances
- Puissance max : 100 CV à 9000 tr/min
- Couple max : 98 Nm à 5000 tr/min
Certains jaloux , l’affubleront du surnom de « moto de postiers » (suivez mon regard vers les VS …) , pour moi çà restera la plus belle moto de la galaxie …:
oui magnifique mais combien en reste il ?
Trop belle ,une merveille …
117cv (au début de l’article) ou 100cv (a la fin de l’article)
Il y a une petite erreur de traduction, et il faudrait a mon avis changer la description des étriers de « façonnés dans des billettes d’aluminium » (ce qui ne veut rien dire) par « taillés dans la masse ».
Enfin, les pistons permettant d’obtenir ce taux de compression étaient ceux déjà utilisés sur la Daytona 1000 (4 cylindres) et Trident 750.
Merci pour les commentaires !
J’ai regardé les catalogues c’est « taillé dans des lingots d’aluminium »… dans la masse quoi 🙂
Après concernant la puissance, j’ai ça comme chiffre dans les catalogues :
– puissance 73.6 Kw à 9500 tr/min
– 83 Nm à 8500 tr/min
Voilà qui m’avance…
J’en connais au moins 2, dont une tourne tous les jours avec 160.000 Km! 😉
Elles sont Magnifiques et résistantes
y a t il une cote pour cette moto ?
le consessionnaire triumph de la region en possede une ( la sienne ) et ne la pas vendue malgre une offre + que genereuse
La cote d’une moto comme ca c’est … sa cote d’amour!
Bref, cette moto a surtout ujne valeur de collection. (Et tant mieux si elle roule) et donc il est bien difficile de lui donner un prix…
Réponse a Webmaster,Cela donne 117,76 chevaux soit 73,6 kw multiplié par 1,6
Voila tu sais tout
[…] Alors que l’on attend avec impatience la présentation de la Triumph Daytona millésime 2013, qui devrait sans doute intervenir au salon Intermot de Cologne, Triumph vient d’annoncer une nouvelle édition limitée qui fera plaisir à tous les fans de la marque puisqu’elle va rendre hommage à un des modèles les plus emblématiques de la renaissance de la marque : la Triumph Daytona 900 Super III. […]
Bonjour
Connaissez vous les N° de série des Super III ?
Car les pt rigolos, appât du gain oblige, look des standards en super III
Ou où peut on les trouver ?
Merci à vous
Léo
L’heureux chanceux d’en avoir toujours une. C’est la seule qui reste au Canada (parait-il). Le plaisir de rouler, malheureusement juste l’été!!!!!!!!