La machine a effectué 1000 bornes en trois jours.
Quand tu te barres avec une moto de 50 ans, la révision est primordial, contrôle de soupapes, révision de la boulonnerie, du circuit électrique, carburation, allumage, tensions des chaînes etc.....
Si ta meule tombe en rade pendant le parcours, tu t'en prends qu’as toi même.
En cas de problème tu emmènes un outillage de bord qui doit prendre une place minimum. Le truc, c'est de faire des interventions sur ton moteur quand tu es dans l'atelier avec l'outillage que tu vas emmener, pour ma par, je stoke les outils dans une boite hermétique avec un pinceau en cas de nettoyage de pièces sur le bord de la route.
Sur les longs parcours, ces vieilles machines sont fatigantes (vibrations, confort) il est primordiale d'avoir des commandes souples et bien positionnées, ça peut paraître con, mais très souvent on voit des motos hyper restaurés imbranlable
LE ROULAGE
Après avoir fait une chauffe moteur pneus boite primaire sur environs dix bornes, tu cherches la vitesse de croisière ou la plage des vibrations est correct qui se situe à 110/115 sur ma moto (je n'ai pas de compteur) cela suffit pour se faire gauler.
Sur les longs parcours, j'utilise un intégral, cela limite les sifflements dans les oreilles, ce qui permet de mieux entendre le moteur.
Le moindre bruit suspect doit amener une réflexion afin de faire face à un éventuel problème, ta vie peut en dépendre
(Blocage moteur etc...)De plus n'ayant pas de compte tours, tu conduis au son, de toute façon tu utilises tout tes sens pour détecter le moindre enmerde, l'odorat (chauffe moteur, fuite d'huile, rupture d'une durite etc), perception d'une vibration douteuse par l'intermédiaire des cales pieds et des mains, le regard pour faire le bilan mécanique en roulant (pression d'huile, fuite éventuelle surtout sur la roue arrière)
Attention, il y a rien d'alarmiste dans tout ça, mais par expérience, je me suis souvent fait piègé en ignorant des choses qui m'ont coûté chère en frayeurs par manque d'anticipation. C'est là ou est toute la noblesse de rouler en ancienne, il faut comprendre les choses, ceci n'a rien à voir avec le mec qui va chercher sa meule révisé chez son concess. Et qui tire dedans comme un gros bourrin et en cas de panne va gueuler because le mécano a mal fait son boulot
rigolez pas, c'est le stand art actuel 
Quand c'est toi qui t'occupe de ta meule, tu es le seul responsable
si tu as une merde, tu t'en prends qu'a toi LE PARCOURS
On peut pas dire que pour monter à VAL DE REUIL, la route est super excitante, beaucoup de plaine avec du vent et vu la légèreté de ma triumph (170 kg), la largeur des pneus tu es très sujet à une lutte pour maintenir la machine, de temps en temps tu te fous en aspiration derrière des poids lourd pour des phases de récup et relâcher un peu les muscles.
Je me suis fait une petite frayeur sur la N 10 ou une colombe qui venait d'être percuté sur le bord de la route à replis son envole et est venu s'cogné dans mon casque...........j'étais limite KO, j'ai bien senti s'gros truc mou, sensation bizarre
Rendez vous avec Jean mi à DREUX pour faire le parcours ensemble et vu les longues lignes droites, je me suis permis un 130 km/h (il en restait encore sous la poignée)afin qu'il se fasse pas trop chié de suivre un étron qui sent l'huile
et comme il a sans doute pu remarquer, quand tu roules avec une moto de 35 ch., pour maintenir une bonne croisière tu gardes toujours un flux, donc tu limites les freinages de trappeur et les grosses accélérations 
dans les ronds points.La triumph est véloce, elle permet cela
Ensuite EVREUX ou j'ai pris la 1000 VINCENT du copain RASPOUTINE, là on est dans les forces vivent de la mécanique classique
, cette machine me rappel un peu mon sportser 1200 café racer, mais la VINCENT GODET à une partie cycle bien plus saine, tu tiens facile le 140 de croisière et ça bouge pas d'un poil Un bel objet et de plus efficace
Le lendemain roulage avec SH et sa TRIUMPH TR6 sous la flotte avec pas mal de ville et ces pièges (nombreuses plaques d'égouts, bandes blanches glissantes)
La meule à SH marche parfaitement, pas de bruits moteur, pas de fumée et dommage que la route était glissante, on aurait pu faire un trip à vitesse soutenue.................je suis pas mouchard, mais SH brûle les feux
et si un automobiliste l'enmerde il est capable de lui pèter la gueule Le soir direction la GOFFINERIE par l'autoroute d'AMIENS sous la flotte et entre les camions, ta vie vaut pas chère
tu caresses l'espoir pour qu'il ne t'arrive rien 
, une vibration douteuse coté gauche m'amène quelques interrogations sur le primaire (l'année dernière, j'ai explosé une chaîne de transmission) c'est donc couché sur la meule à 130 avec la main gauche prête à intervenir sur l'embrayage en cas de problème.Comme toutes les bonnes choses ont une fin
, j'arrive à la goffinerie la nuit tombante avec un phare qui n'émet plus de lumière (une cosse sans doute).Le lendemain, départ 10h30 de SAENS direction PARTHENAY arrivé à 16h pour effectuer 465 km d'une traite.
Pas de soucis particulier, un bon trip de roulage du coté de MORTAGNE AU PERCHE/MAMERS avec cependant une légère coupure d'allumage en roulant (humidité) mais qui c'est résolu toute seule
J'ai bouffé 1 l d'huile en tout, consommation environs 60 euros d'essence sur la totalité
Mes ondes positives
le major
la SH et la major friment devant la cathédrale
et ici quelques marques de transpiration au niveau de la boite et de l'alternateur sur le chemin du retour (vers SAUMUR)
l'itinéraire du retour
http://www12.mappy.com/sidl20MpsIbctjMn ... 0&x=29&y=6
