Présentation de la Triumph Daytona 750
L’appellation « Daytona » constitue un véritable héritage du passé chez Triumph. Et c’est à juste titre qu’il fut honoré en 1990, lorsque John Bloor présenta au monde entier ses six nouveaux modèles Triumph « made in Hinckley » sur le Salon de la Moto de Cologne. Deux d’entre eux portaient le nom légendaire de Daytona, une tradition toujours perpétuée. Avec leur carénage parfait et leur maniabilité exceptionnelle, la 750 trois cylindres et la 1000 quatre cylindres en ligne étaient les plus sportives des premières motos d’Hinckley, et gagnèrent rapidement de nombreux adeptes.
Avec cette Daytona 750, Triumph sort en 1991 un modèle supersport équipé par le moteur de la Trident 750. Comme sur celle-ci, le 3 cylindres brille moins par ses reprises que par l’aisance avec laquelle il tourne à haut régime et par la puissance qu’il dégage alors.
Avec son style dynamisé grâce à des doubles phares et une protection plus sportive, ce modèle offre, en version 97 chevaux, une pointe remarquable de 219 km/h.
Elle séduit le public par son bon comportement et sa polyvalence, comme d’ailleurs toutes les machines issues de Hinckley jusqu’à ce moment-là.
Vendue 58 804 francs en 1992, lors du lancement des Triumph sur le marché français, Triumph arrêta la production de ces premières Daytona fin 1992, pour les remplacer par deux modèles qui allaient se révéler tout aussi importants : la 900 et la 1200.
Vu par Dick Sheperd, qui possède plus de 300 Triumph (source Spirit)
« Les premières Daytona modernes, sorties en 1990, ont placé John Bloor sur le devant de la scène, car elles étaient en avance sur leur temps », souligne Dick Shepherd, heureux propriétaire de plus de 300 Triumph. « Bloor avait recruté pour cela beaucoup de nouvelles têtes, et ses recrutements se sont révélés gagnants, vu le succès que les motos ont rencontré grâce à leur design audacieux et leur conduite exceptionnelle. Ces modèles ont marqué un réel tournant pour Triumph. »
« Les nouvelles Daytona sont aussi belles que jamais, sans compter toutes les améliorations technologiques et en matière d’efficacité, d’économie, de confort, de sécurité et de performance qu’elles contiennent. On peut constater une progression continue fidèle aux valeurs de John Bloor, une progression de la Daytona en tant qu’élégante sportive, mais aussi une progression de la marque Triumph dans son intégralité. »
Galerie Photos
Vous retrouvez les 2 coloris dans lesquels la Triumph Daytona 750 a été commercialisée : le Rouge Lancaster et le Noir.
Caractéristiques techniques
- Moteur : Trois cylindres en ligne disposés transversalement, quatre-temps, double arbre à came en tête, refroidissement liquide. 12 soupapes
- Cylindrée : 749cc
- Alésage x Course : 76 x 55 mm
- Compression : 11 à 1
- Alimentation : 3 carburateurs MIKUNI à boisseau plat de 36mm.
- Allumage : Electronique digital à induction -12 V
- Transmission primaire : Par pignons
- Transmission secondaire : NC
- Embrayage : Multi-disques à bain d’huile
- Boîte : 6 rapports
- Cadre : Mono poutre en acier haute résistance
- Bras oscillant : NC
- Roue avant : Aluminium coulé à 3 branches 17″ x 3.5″
- Roue arrière : Aluminium coulé à 3 branches 18″ x 4.5″
- Pneu avant : 120/70 ZR 17
- Pneu arrière : 170/60 ZR 18
- Suspension avant : Fourche télescopique Ø 43 mm avec ressorts à triple pas, réglable en précharge, compression et détente
- Suspension arrière : Mono-amortisseur avec réglage de la précontrainte et amortissement en compression/détente.
- Frein avant : Double disque flottant de 310 mm, étriers à 4 pistons
- Frein arrière : 1 disque de 255 mm, 1 étrier 2 pistons montésur 1 bras tiré
- Longueur : 2152 mm
- Largeur : NC
- Hauteur : NC
- Hauteur de selle : NC
- Empattement : 1490 mm
- Angle de braquage : NC
- Poids à sec : 218 kg
- Réservoir : 25 litres
- Puissance max : 87 CV à 9750 tr/min
- Couple max : 7.5 mKg à 8250 tr/min
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